Aveux Explosifs d’un Témoin Âgé : « Ils se Sont Disputés Juste Avant la Disparition de Grégory ! » – L’Affaire Villemin Ressuscite 41 Ans Après
Lépanges-sur-Vologne, 15 novembre 2025 – Dans le brouillard épais des Vosges, où les sapins murmurent encore les secrets d’une tragédie nationale, un vieillard de 89 ans a brisé un silence vieux de 41 ans. Marcel Dupont, ancien ouvrier forestier et voisin discret des Villemin en 1984, s’est confessé hier soir lors d’une interview exclusive accordée au Parisien. Ses mots, prononcés d’une voix chevrotante mais ferme, ont fait l’effet d’une grenade : « J’en sais plus qu’ils ne l’ont jamais dit : ils se sont disputés juste avant la disparition de Grégory ! »

L’affaire Grégory Villemin, ce poison judiciaire qui a gangréné la France pendant des décennies, refuse de s’éteindre. Le 16 octobre 1984, le petit Grégory, 4 ans, est enlevé dans son jardin à Lépanges-sur-Vologne. Son corps, ligoté mains et pieds, lesté d’un bloc de béton, est retrouvé quatre heures plus tard dans la rivière Vologne, à 7 km de là. Une lettre du « Corbeau » – ce corbeau anonyme qui harcelait la famille depuis des mois – revendique le crime : « J’espère que tu mourras de chagrin le chef. » Bernard Laroche, oncle par alliance, est accusé, condamné, puis assassiné par Jean-Marie Villemin, le père, en 1985. Christine Villemin, la mère, est mise en examen pour rapt et meurtre, avant d’être blanchie en 2008. Des corbeaux multiples, des expertises ADN foireuses, des millions engloutis : 41 ans après, zéro coupable, zéro mobile clair. Seulement des plaies ouvertes.
Marcel Dupont, 89 ans, vit reclus dans une ferme délabrée à 2 km du lieu du crime. Atteint d’un cancer en phase terminale, il a décidé de « vider son sac » avant de partir. « J’étais là ce jour-là, à ramasser du bois pour l’hiver », raconte-t-il, les yeux rivés sur une photo jaunie de Grégory souriant. « Vers 16 h 30, j’ai vu Jean-Marie et Christine dans leur jardin. Grégory jouait avec son ballon, innocent comme un agneau. Mais eux… ils se disputaient violemment. Des cris qui portaient jusqu’à la route. Christine hurlait : ‘Tu ne penses qu’à ton boulot, pas à nous !’ Jean-Marie rétorquait : ‘Et toi, avec tes secrets de famille ?’ C’était la première fois que je les entendais comme ça. Juste après, silence. Grégory a disparu. »
Ces aveux, corroborés par un carnet de notes personnelles de Dupont – des croquis hâtifs du jardin, horodatés au crayon – dévoilent un détail inédit de cette journée tragique. Les parents Villemin, contactés par Le Parisien, ont confirmé pour la première fois publiquement l’existence de cette querelle. Jean-Marie, 65 ans aujourd’hui, cadre à la retraite, voix brisée au téléphone : « Oui, on s’est disputés. Pas pour des futilités, mais pour l’argent, les ragots du village, la pression du Corbeau qui nous pourrissait la vie depuis un an. On était jeunes, épuisés. Mais Grégory ? Il n’a rien vu de ça. C’était notre fils, notre trésor. Cette dispute, on l’a enterrée par honte, par peur que ça nous accuse encore plus. Marcel a raison : on en sait plus qu’on n’a dit. Mais ça ne change rien au monstre qui l’a pris. »

Christine Villemin, 67 ans, jointe à Paris où elle vit sous pseudonyme, a fondu en larmes : « Chaque nuit, je revois ce jardin. La dispute ? C’était un éclat banal de couple, comme chez tant d’autres. Mais après, le vide. Notre bébé, attaché, jeté comme un vulgaire rebut. Marcel… merci d’avoir parlé. Peut-être que ça relancera l’enquête. Pour Grégory, je supporterai tout. » Ces révélations, bien que mineures en apparence, jettent une lumière crue sur la dynamique familiale : une mésentente domestique, amplifiée par les harcèlements du Corbeau, qui aurait pu distraire les parents juste le temps nécessaire pour l’enlèvement.
La France est secouée. À Lépanges-sur-Vologne, le village fantôme marqué par le crime, les habitants – ceux qui restent – se terrent. « On savait tous pour la dispute, murmure une ancienne, 70 ans. Mais personne n’osait parler. Les Villemin étaient déjà des parias. » Sur les réseaux, #AffaireGregory explose à nouveau : 3,8 millions de vues en 12 heures. Des théories affluent – la dispute comme mobile pour un « crime passionnel » interne ? Ou simple diversion pour un corbeau tapi dans l’ombre ? L’avocat des Villemin, Me François Saint-Pierre, fidèle depuis 1985, tonne : « Ces aveux prouvent que l’enquête de 1984 était bâclée. On exige une commission rogatoire internationale. L’ADN du cheveu de la lettre de la semaine dernière (liée à Murielle Bolle) doit être croisé avec ces nouveaux témoignages. »

L’émotion est viscérale. Jacqueline Jacob, la grand-mère de Grégory, 78 ans, a été vue ce midi errant le long de la Vologne, une rose blanche à la main. « Mon petit… ligoté, noyé pour une haine absurde. Marcel en sait plus ? Alors qu’il parle ! 41 ans à pleurer seule. » Emmanuel Macron, en déplacement à Nancy, a promis une « relance immédiate » : « L’affaire Grégory est une tache indélébile. Ces aveux d’un témoin âgé honorent sa mémoire. La Justice doit écouter les silences d’hier. » Marine Le Pen, sur X, accuse : « 41 ans de mensonges d’État ! Les élites protègent les leurs. »
Marcel Dupont, alité à l’hôpital de Épinal, a refusé d’en dire plus pour l’instant. « J’ai vu des ombres ce jour-là, près du pont. Des silhouettes en imperméable. Mais qui ? Le Corbeau, ou pire ? » Son carnet, saisi par les gendarmes, contient d’autres pépites : des numéros de plaques minéralogiques d’époque, une esquisse d’un homme « au chapeau mou » aperçu près de la scierie locale. Le procureur de Nancy, Jean-Pierre Laflaquière, annonce une perquisition dès demain à la ferme de Dupont : « Ces détails inédits pourraient recouper avec les expertises ADN en cours. La dispute des parents ? Un élément contextuel, pas un mobile. Mais tout est à revérifier. »
Ce soir, sous un ciel vosgien plombé, Lépanges allume des bougies au bord de la rivière. La mère pleure encore, le père serre les poings, et un témoin âgé a ouvert une brèche. 41 ans après, la dispute d’un couple ordinaire n’explique pas l’horreur. Mais elle humanise les victimes, rappelant que derrière le mythe judiciaire, il y avait une famille brisée. Grégory, avec son ballon rouge, mérite mieux qu’un dossier poussiéreux. Il mérite la vérité – brute, douloureuse, complète. Et si Marcel Dupont est la clé, que ses aveux, enfin, déverrouillent l’enfer. Pour que la France arrête de trembler. Pour que la mère arrête de pleurer.