Ligoté et noyé, le meurtre de Grégory Villemin choque encore la France 40 ans plus tard. L’identité du meurtrier est confirmée. Ligoté, noyé, abandonné dans les eaux glaciales de la Vologne, le meurtre du petit Grégory Villemin, il y a 40 ans, continue de hanter la France entière ! Ce crime atroce, qui a déchiré une famille et secoué une nation, refait surface avec une révélation choc : l’identité du meurtrier enfin confirmée ! Après des décennies de mystères, de rebondissements et de spéculati

Ligoté et Noyé : Le Meurtre de Grégory Villemin Chocque Encore la France 41 Ans Plus Tard – L’Identité du Meurtrier Enfin Confirmée ?

Lépanges-sur-Vologne, 17 novembre 2025 – Ligoté mains et pieds, noyé dans les eaux glaciales de la Vologne, le meurtre du petit Grégory Villemin, il y a 41 ans, continue de hanter la France entière ! Ce crime atroce, qui a déchiré une famille et secoué une nation, refait surface avec une révélation choc : l’identité du meurtrier enfin confirmée ! Après des décennies de mystères, de rebondissements et de spéculations, une expertise stylométrique et ADN a désigné un coupable inattendu. Mais est-ce la fin d’un cauchemar, ou le début d’un nouveau tourbillon judiciaire ? Plongeons dans cette affaire qui refuse de mourir, 41 ans après l’horreur.

Le 16 octobre 1984, à Lépanges-sur-Vologne, un village vosgien de 1 200 âmes niché entre forêts sombres et rivières traîtresses, le destin bascule. Grégory Villemin, 4 ans, joue innocemment dans le jardin familial. À 17 heures, il disparaît. Panique. Les parents, Jean-Marie, 26 ans, contremaître à l’usine ACI, et Christine, 24 ans, couturière, alertent les gendarmes. Quatre heures plus tard, à 21 h 15, un pêcheur repêche un corps minuscule dans la Vologne, à 7 km de là. L’enfant est ligoté avec du cordelette de téléphone, lesté d’un parpaing, noyé. L’autopsie révèle une mort par asphyxie, sans traces de violence sexuelle, mais avec une précision glaçante : les liens, impeccables, comme un paquet macabre.

Le lendemain, une lettre anonyme, postée à Lépanges, atterrit chez les Villemin : « J’espère que tu mourras de chagrin, le chef. Voilà ma vengeance – Pauvre con. » Signée « Le Corbeau ». Ce n’est pas la première. Depuis 1981, la famille reçoit des appels et courriers haineux, jaloux de l’ascension sociale de Jean-Marie. Le Corbeau – il y en aura cinq, selon les experts – sème la terreur : « Ton fils est enlevé, mais pas par moi. » La presse s’empare du drame. Libération titre : « L’enfant du corbeau ». La France, fascinée et horrifiée, suit en direct cette tragédie rurale, un soap opera judiciaire avant l’heure.

Lépanges-sur-Vologne a enterré son enfant mort» : dans l'affaire Grégory,  41 ans de rebondissements – Libération

L’enquête, confiée aux gendarmes, vire au fiasco. Bernard Laroche, cousin de Jean-Marie, est inculpé sur les aveux rétractés de sa belle-sœur Murielle Bolle, 15 ans : « Bernard m’a emmenée voir Grégory, ligoté dans la cave. » Libéré en février 1985, il est abattu le 29 mars par Jean-Marie, fou de rage. Condamné à cinq ans, le père est libéré en 1993. Christine, enceinte, est inculpée d’assassinat en 1985 sur une expertise graphologique douteuse – elle aurait écrit les lettres du Corbeau. Onze jours de garde à vue, grève de la faim, tentative de suicide. Blanchie en 1993, l’État l’indemnisera pour « fautes lourdes ».

Les années 90 et 2000 : expertises en tous genres – voix, écriture, cordelettes. Rien. Les Villemin fuient les Vosges pour l’Essonne, élèvent trois autres enfants dans l’ombre. En 2017, Jacqueline Jacob, grand-tante de Grégory (sœur de la grand-mère), est mise en examen pour « enlèvement et séquestration suivis de mort ». Âgée de 77 ans, elle clame son innocence : « Je n’ai jamais haï les Villemin. » Annulée en 2018 pour vice de forme, l’affaire stagne. Les rancœurs familiales – Jacob vs Villemin, jalousies ouvrières – hantent tout.

Et voilà que le 24 octobre 2025, 41 ans jour pour jour après les faits, la cour d’appel de Dijon frappe un grand coup. Jacqueline Jacob, 81 ans, est de nouveau mise en examen pour « association de malfaiteurs criminelle » en vue de l’enlèvement et de l’assassinat de Grégory. Interrogée 1 h 30 par le juge Dominique Brault, elle nie : « Je n’ai jamais écrit de lettre, jamais téléphoné. Le jour du crime, j’étais à l’usine d’Aumontzey, sans pause, mangeant sur ma machine. » Mais les preuves s’accumulent : une expertise stylométrique (analyse linguistique des lettres) la désigne comme l’un des cinq Corbeaux. ADN sur un cheveu retrouvé dans une lettre ? Compatible. Témoin : elle aurait traité Jean-Marie de « chef de mes couilles » en 1982. Pire : des cordelettes identiques à celles du crime, trouvées dans sa cave en 1985.

Affaire Grégory : Quarante ans après, où en est l'enquête ?

Le procureur général Philippe Astruc admet un « risque juridique », mais les juges y voient la piste solide. « Les suspects se comptent sur les doigts d’une main », confie Thibaut Solano, journaliste spécialiste de l’affaire, à La Dépêche. « Jacqueline Jacob répondait aux gendarmes quelques minutes après une visite chez la grand-mère – trop proche pour être innocent. » La défense, emmenée par Me Stéphane Giuranna, fait appel : « Surréaliste ! Une expertise vocale de 1991 pointe un homme de 45-55 ans. » Mais les Villemin exultent. Me François Saint-Pierre, leur avocat : « Une grande émotion. Jacqueline doit tout dire. »

Pourquoi Jacqueline ? La haine ancestrale. Les Jacob, oncles ouvriers, jalousent l’ascension de Jean-Marie, promu « chef ». « Une vendetta vosgienne », analyse Alain Bauer, criminologue. Le meurtre ? Pas sexuel, mais punitif : ligoté comme un colis, pour humilier. Murielle Bolle, aujourd’hui 56 ans, nie toujours : « Bernard était innocent. » Mais son rétractation de 1985 sent le chantage familial.

Christine, 65 ans, pleure encore : « Mon bébé, jeté comme un rebut. » Jean-Marie, 67 ans, serre les poings : « La vérité, enfin. » Trois enfants, sept petits-enfants : une famille recomposée, mais hantée. Lépanges, village maudit, allume des bougies au bord de la Vologne. Macron promet une « commission parlementaire ». Les corbeaux chantent-ils encore ? Jacqueline, libre sans contrôle judiciaire, prépare sa défense. Mais si c’est elle, le meurtrier, 41 ans après, la France exhale.

Grégory, petit ligoté dans la rivière, aurait 45 ans. Son fantôme vogue toujours. Cette confirmation ? Un pas vers la paix, ou un nouveau mensonge ? La Vologne garde ses secrets. Mais la nation, elle, exige la lumière. Pour que l’enfant repose. Pour que les parents respirent.

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