🛑« SON TEMPS EST TERMINÉ » Tardozzi a fait une déclaration surprenante concernant l’avenir de Bagnaia, Ducati ayant définitivement perdu patience avec le pilote italien. Un verdict a été rendu immédiatement.😯

Dans l’univers ultra-compétitif du MotoGP, peu d’histoires captivent autant les fans que la rupture entre Ducati et Francesco Bagnaia. Le pilote italien, double champion du monde, a vécu une saison 2025 cauchemardesque.

Cinq qualifications hors du top 10 et trois week-ends sans points ont marqué un net déclin par rapport à ses saisons 2023 et 2024, où il avait dominé la compétition.

Le team manager de Ducati, Davide Tardozzi, a récemment fait une déclaration choc, laissant entendre que la patience de l’équipe était à bout. Cette déclaration, faite dans le chaos du Grand Prix de Valence, a alimenté d’intenses spéculations quant à l’avenir de Bagnaia chez le constructeur italien.

Les difficultés de Bagnaia ont commencé dès le début de 2025, alors qu’il peinait à maîtriser la nouvelle Desmosedici GP25. Contrairement à son coéquipier Marc Marquez, qui a remporté le championnat avec aisance, Bagnaia n’a jamais trouvé ses marques sur cette moto.

Le dispositif de réglage de la hauteur de selle, introduit cette année-là, s’est avéré être le principal problème, perturbant sa confiance dans les virages et les zones de freinage.

Les ingénieurs de Ducati ont peaufiné les réglages sans relâche, allant même jusqu’à autoriser Bagnaia à tester des pièces du modèle 2024 à Misano.

Pourtant, les résultats se sont fait attendre, le Grand Prix de Malaisie illustrant parfaitement ses difficultés : un dimanche catastrophique qui l’a relégué à la quatrième place du classement, à cinq points de Marco Bezzecchi (Aprilia).

Les commentaires de Tardozzi sont intervenus après les qualifications à Valence, où Bagnaia a chuté à la 14e place. « Nous sommes dos au mur », a admis le patron de Ducati à Sky Sport.

Il a souligné que l’équipe avait épuisé toutes les solutions pour redonner confiance à Bagnaia dans sa machine. « Ce n’est pas le moteur qui pose problème ; nous avons tout fait, mais il lui manque encore cette sensation.

» Ces propos trahissaient une certaine frustration, laissant présager d’importantes discussions internes concernant d’éventuels changements au sein de l’équipe. Sur les réseaux sociaux, les fans se sont enflammés, et des hashtags comme #BagnaiaOut sont devenus viraux dans le monde entier.

La réaction immédiate de la direction de Ducati fut sans appel. Le PDG, Claudio Domenicali, s’exprimant début novembre, jugea la troisième place « acceptable », mais loin d’être idéale pour leur pilote vedette.

Des sources proches de l’équipe révélèrent des réunions houleuses entre Tardozzi, le directeur technique Gigi Dall’Igna et Bagnaia lui-même. Un possible échange avec Jorge Martin, champion 2024 désormais chez Aprilia, fit son apparition dans les paddocks.

L’agent chevronné Carlo Pernat exhorta même Ducati à privilégier Martin, arguant que les performances de Bagnaia ne justifiaient plus sa place.

La réaction de Bagnaia fut mesurée mais ferme. Après un incident de ravitaillement en carburant lors des qualifications 1 à Valence – imputé à une négligence de l’équipe –, il a interpellé Tardozzi directement.

« Tu as oublié de faire le plein », a-t-il lancé sèchement, révélant ainsi des problèmes de confiance plus profonds. Lors des conférences de presse, Pecco a insisté sur le fait que Ducati restait sa « famille », promettant un retour en force en 2026.

Il a mis en avant une séance d’essais plus concluante à Valence, où il a réalisé des chronos nettement plus rapides sur un prototype de GP26. « J’aborde l’hiver avec confiance », a déclaré Bagnaia, même si son langage corporel trahissait une tension sous-jacente.

La stratégie globale de Ducati ne fait qu’attiser les tensions. Avec Márquez comme pilier, l’équipe d’usine lorgne sur Alex Márquez pour un poste de pilote officiel en 2026.

Le cadet des frères Márquez a impressionné à Valence, se déclarant « à l’aise dès la première séance » sur la moto de compétition. Tardozzi a confirmé qu’Alex était une référence en matière de développement, même pour Bagnaia – une rétrogradation subtile qui a été mal perçue.

Fermin Aldeguer, l’étoile montante de Ducati issue de Gresini, plane comme un candidat potentiel pour le remplacer après son titre de Rookie de l’année et sa victoire au Grand Prix d’Australie.

Des sources bien informées du paddock, dont le commentateur Matt Birt, ont partagé des rumeurs persistantes concernant un ultimatum d’après-saison. Ducati privilégie le renouvellement du contrat de Marquez, ce qui pourrait repousser les décisions concernant Bagnaia au printemps.

Une séparation avant 2026 semble improbable compte tenu de son contrat, mais des rumeurs de rachat anticipé persistent. Yamaha et Honda ont revu leurs ambitions à la baisse, considérant que la valeur de Bagnaia a diminué.

Jorge Lorenzo, son mentor, lui a déconseillé de quitter le navire, insistant sur la valeur des ressources de Ducati.

Les essais de Valence ont offert quelques lueurs d’espoir. Bagnaia a expérimenté des réglages aérodynamiques et électroniques, signant des chronos rappelant son meilleur temps à Motegi en début d’année. Tardozzi a noté un « signe clair » de progrès, louant l’adaptabilité de Pecco. Pourtant, les séquelles de 2025 persistent.

Le titre constructeurs de Ducati, décroché malgré la baisse de régime de Bagnaia, souligne la profondeur de l’effectif de l’équipe, mais à quel prix pour son champion ?

Alors que le MotoGP entre en pause, le destin de Bagnaia est au cœur des débats.

Reconquerra-t-il son trône sur une GP26 remaniée, ou son ère chez Ducati est-elle définitivement terminée ? L’appel de Tardozzi à une concertation interne – « Nous devons dialoguer entre nous » – laisse présager des choix difficiles. Les fans, partagés entre fidélité et pragmatisme, attendent des éclaircissements.

Dans un sport où la vitesse et les décisions prises en une fraction de seconde sont reines, le verdict de Bagnaia pourrait redéfinir les légendes.

L’odyssée de Bagnaia en 2025 est un récit édifiant. De favori pour le titre à potentiel cinquième, son parcours révèle l’impitoyabilité du MotoGP. Ducati, toujours aussi dominant, ne peut se permettre la sentimentalité. Avec des rivaux comme KTM et Aprilia qui se rapprochent, le géant italien exige des vainqueurs.

La franchise surprenante de Tardozzi marque la fin de la confiance aveugle et inaugure une ère de responsabilité.

Il faut rétablir la confiance dès maintenant. Bagnaia doit faire une croix sur 2025, comme le suggèrent les analystes, et se concentrer uniquement sur l’année prochaine. Ducati, de son côté, lui doit un soutien indéfectible, quitte à revenir sur certains éléments du châssis de la GP24.

Les conséquences de Valence, notamment l’absence de sanction suite à la convocation des commissaires, permettent de gagner du temps, mais pas d’obtenir le pardon.

Finalement, le cri « c’est fini pour lui » résonne comme un cri de ralliement ou un requiem. Bagnaia, à 28 ans, a la jeunesse pour lui. Une renaissance à la hauteur de son talent pourrait faire taire les sceptiques et consolider son règne chez Ducati.

L’échec, en revanche, signifierait l’exil. Alors que les moteurs vrombissent pour 2026, le monde du MotoGP observe avec attention le pari de Pecco.

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