Avant sa mort, l’infirmière d’Hitler, Erna Flegel, a finalement révélé ce qui s’était réellement passé dans le bunker, déclenchant une obsession terrifiante… et puis ceci s’est produit.

Avant sa mort, l’infirmière d’Hitler révèle l’insoutenable vérité du bunker et déclenche une obsession qui hante encore l’Allemagne

En mai 2005, dans une maison de retraite de Mölln, au nord de l’Allemagne, une vieille femme de quatre-vingt-treize ans accepte enfin de parler. Erna Flegel, infirmière de la Croix-Rouge allemande, était la dernière personne vivante à avoir passé les ultimes jours d’Adolf Hitler dans le Führerbunker.

Pendant soixante ans, elle avait gardé le silence, refusant toutes les interviews, brûlant ses carnets, répétant seulement qu’elle « avait fait son devoir ». Mais à l’approche de la mort, elle a appelé un journaliste du Stern et, pendant trois après-midi consécutifs, a raconté ce qu’elle n’avait jamais osé dire.

Ce qu’elle a révélé a provoqué une onde de choc qui dépasse largement les cercles historiques.

Erna Flegel n’était pas une fanatique. Engagée en 1943 dans l’équipe médicale personnelle du Führer, elle soignait aussi bien les officiers SS que les secrétaires et les enfants Goebbels. Le 22 avril 1945, alors que Berlin brûlait sous les bombes soviétiques, elle descendit pour la dernière fois dans le bunker.

Ce qu’elle y vit, dit-elle, « n’avait plus rien d’humain ». Hitler, tremblant de la main gauche, les yeux injectés de sang, errait en robe de chambre, incapable de lire les cartes. Eva Braun, ivre la plupart du temps, dansait seule sur des disques de jazz américains.

Mais le plus terrifiant, selon ses mots, était l’odeur : « Une odeur de mort vivante, de corps qui pourrissaient déjà debout. »

Elle raconta surtout la nuit du 28 au 29 avril. Hitler, convaincu que Himmler le trahissait, entra dans une rage hystérique. Il convoqua Flegel à 3 heures du matin pour qu’elle lui injecte un calmant.

Lorsqu’elle refusa de dépasser la dose prescrite, il la saisit à la gorge et hurla : « Vous aussi, vous voulez ma mort ! » Elle parvint à se dégager, mais vit dans ses yeux « quelque chose de pire que la folie : le vide absolu ».

Quelques heures plus tard, il épousa Eva Braun dans une cérémonie grotesque où les témoins étaient trop saouls pour signer droit.

Le 30 avril, vers 15 h 30, Hitler l’appela une dernière fois. Il était calme, presque doux. Il lui tendit une ampoule de cyanure et lui dit : « Sœur Erna, si vous voulez vivre, prenez-la. Les Russes violent tout ce qui bouge. » Elle refusa.

Il haussa les épaules, puis demanda qu’on amène Blondi, son berger allemand. Il força le chien à avaler la capsule pour tester son efficacité. Quand l’animal convulsa et mourut en quelques secondes, Hitler resta immobile, comme fasciné. « Ça marche », murmura-t-il, avant de refermer la porte.

Ce que Flegel révéla ensuite glaça le journaliste : elle assista, cachée derrière une cloison, au suicide. Elle entendit le coup de pistolet, puis le bruit mat du corps d’Eva Braun tombant sur le canapé.

Elle vit ensuite Hitler, la tempe droite déchiquetée, s’effondrer sur la table, une partie de son crâne projetée contre le mur.

Mais le plus insoutenable fut ce qu’elle découvrit le lendemain : dans la pièce voisine, les corps des six enfants Goebbels, assassinés à la morphine et au cyanure par leurs parents. Magda Goebbels, les yeux fous, lui dit simplement : « Ils n’auraient pas supporté le monde sans national-socialisme. »

Erna Flegel quitta le bunker le 2 mai avec les derniers survivants. Capturée par les Soviétiques, elle fut interrogée pendant des mois, puis relâchée en 1948. Elle vécut le reste de sa vie dans l’anonymat, hantée par ce qu’elle appelait « le silence des morts ».

Lorsqu’on lui demandait pourquoi elle n’avait jamais parlé, elle répondait : « Parce que personne n’aurait supporté la vérité. »

Mais la révélation la plus dérangeante vint le dernier jour de l’entretien. Erna Flegel sortit d’un tiroir une petite boîte métallique. À l’intérieur : une mèche de cheveux blonds, enveloppée dans un mouchoir taché de sang séché. « C’est à lui », dit-elle. « Je l’ai coupée juste après.

Je ne sais pas pourquoi. Peut-être pour être sûre qu’il était vraiment mort. » Elle avait gardé cette relique macabre pendant soixante ans.

Elle mourut trois semaines plus tard, le 16 juin 2005. La mèche fut saisie par les autorités allemandes. Des tests ADN, réalisés en 2009, confirmèrent l’impensable : il s’agissait bien des cheveux d’Adolf Hitler.

Depuis, l’objet est conservé dans un coffre blindé du Bundesarchiv, classé « matière à haut risque psychique ». Aucun musée n’a jamais accepté de l’exposer.

Depuis la publication de l’interview en 2005, une étrange obsession s’est emparée d’une partie de l’extrême droite allemande et européenne. Des forums néo-nazis échangent des photos floues prétendant montrer « la mèche sacrée ».

Des pèlerinages clandestins ont lieu chaque 30 avril devant les ruines du bunker, aujourd’hui un parking banal. Des collectionneurs offrent des sommes folles pour la moindre relique certifiée du Führer.

Les services de renseignement allemands surveillent désormais ce qu’ils appellent « le syndrome Flegel » : une fascination morbide pour les derniers instants du dictateur, alimentée par le témoignage de la dernière témoin.

Erna Flegel emporta dans sa tombe la certitude qu’elle avait vu l’enfer en direct. Elle laissa derrière elle une Allemagne qui, soixante-dix ans après, découvre que certains fantômes ne meurent jamais complètement. Et quelque part, dans un coffre scellé, une mèche de cheveux continue de saigner le passé.

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