Il y a 10 minutes : Lors d’une interview, Diaz a répondu à une question sur la comparaison entre lui et Désiré Doué. Il a affirmé que Doué ne pourrait jamais atteindre son niveau, et que la plupart de ses buts étaient dus à la chance. Diaz a même ajouté que si Doué jouait au Bayern, il ne ferait partie que de l’équipe C. Immédiatement, Doué a réagi vivement avec une réponse de seulement 10 mots, mettant Diaz dans l’embarras et le réduisant au silence.

Dans le monde effervescent du football européen, les mots peuvent parfois frapper plus fort qu’un tir en lucarne. Ce mercredi, lors d’une interview accordée à la chaîne Sky Deutschland, Luis Díaz, l’étoile colombienne du Bayern Munich, a déclenché une tempête médiatique en s’en prenant violemment à son homologue français Désiré Doué. Âgé de 28 ans et pilier de l’effectif bavarois, Díaz n’a pas hésité à déprécier le jeune talent du PSG, affirmant sans ambages que ce dernier « ne pourrait jamais atteindre son niveau ». Pire, il a qualifié la plupart des buts de Doué de « pure chance », et ajouté avec une ironie mordante que, s’il évoluait au Bayern, le Français « ne ferait même pas partie de l’équipe C ».

Ces propos, tenus avec un sourire suffisant face à un journaliste interrogatif sur les comparaisons entre les deux ailiers gauches, ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Postée en ligne à 18h précises, l’interview a cumulé plus d’un million de vues en moins d’une heure. Les supporters du Bayern ont d’abord applaudi cette démonstration de confiance, tandis que les fans parisiens hurlaient au scandale. Mais c’est la réaction immédiate de Désiré Doué qui a retourné la situation comme une crêpe. À peine 45 minutes plus tard, le prodige de 20 ans balançait sur Instagram une réponse d’exactement 10 mots : « La chance ? Demande à tes coachs pourquoi je les ai tous dribblés. » Une phrase lapidaire, un tacle verbal d’anthologie qui a mis Díaz dans l’embarras le plus total, le laissant sans voix devant l’écran de son smartphone.

Pour comprendre l’ampleur de cette passe d’armes, il faut replacer les choses dans leur contexte. Luis Díaz, transféré de Liverpool au Bayern pour 75 millions d’euros en 2023, est un habitué des feux de la rampe. Avec ses 22 buts en Bundesliga la saison passée et sa contribution décisive en Ligue des Champions – rappelons son doublé contre le Real Madrid en quarts de finale –, il incarne le footballeur total : explosif, technique et clutch dans les grands matchs. Son interview n’était censée être qu’une routine promotionnelle avant le Klassiker contre Dortmund ce week-end, mais Díaz a choisi de s’épancher sur Doué, ce « gamin surcoté » comme il l’a qualifié en aparté.

Désiré Doué, lui, est l’étoile montante du firmament parisien. Recruté de Rennes pour 50 millions cet été, le natif de Saint-Maurice (Val-de-Marne) a déjà enflammé le Parc des Princes. En 12 apparitions toutes compétitions confondues cette saison, il affiche un bilan impressionnant : 8 buts et 6 passes décisives. Sa dernière perle ? Un slalom dribbleur face à l’OM le mois dernier, conclu par une frappe enroulée qui a laissé Mandanda sans réaction. Les observateurs, de RMC à L’Équipe, le comparent déjà à un jeune Thierry Henry pour sa vision du jeu et sa capacité à humilier les défenses. Mais Díaz, dans son dédain, a balayé d’un revers de main ces exploits, les attribuant à la « bienveillance des arbitres » et à une « chance insolente ».

La riposte de Doué n’était pas gratuite. Elle renvoyait directement à un épisode récent : lors d’un amical de pré-saison en juillet, le Français avait déjà fait parler de lui en éliminant tour à tour Kimmich et Davies, les latéraux du Bayern, avant d’offrir une passe décisive à Barcola. Une performance qui avait forcé Tuchel à réviser ses plans tactiques. En choisissant seulement 10 mots, Doué a brillé par son économie de plume – ou plutôt de clavier. Pas de longs paragraphes indignés, juste une pique chirurgicale qui a exposé la faille dans l’armure de Díaz : son ego surdimensionné. Les commentaires sous le post de Doué ont explosé : « Petit mais costaud ! », « Díaz qui se prend les pieds dans le tapis », ou encore des emojis de rires en cascade.

L’affaire a vite pris une dimension internationale. Au PSG, Luis Enrique a tempéré le jeu en conférence de presse : « Désiré est un guerrier, mais on se concentre sur le terrain. Les mots, c’est du vent. » De son côté, Thomas Tuchel, l’entraîneur du Bayern, a défendu son joueur tout en appelant à la prudence : « Luis est passionné, c’est ce qui le rend grand. Mais le respect reste primordial. » Díaz lui-même a tenté une pirouette tardive sur X (ex-Twitter) : « C’était pour rigoler, bravo à Doué pour ses perfs. On se voit sur le pré ! » Trop tard : les memes pullulent, avec Díaz photoshopé en train de supplier des coachs imaginaires.

Cette polémique arrive à point nommé pour pimenter la saison. Avec un choc Bayern-PSG en vue en Ligue des Champions, ce duel verbal pourrait se muer en affrontement physique. Doué, qui rêve déjà du Ballon d’Or, prouve qu’il a l’étoffe d’un leader. Díaz, lui, risque de regretter ses paroles quand il croisera le regard moqueur de son cadet. Dans le foot, la chance n’existe pas : il n’y a que du talent… et des mots qui piquent.

Au final, cette histoire illustre parfaitement la rivalité saine qui anime l’Europe du foot. Elle booste les audiences, motive les joueurs et rappelle que, derrière les millionnaires, il y a des egos en ébullition. Rendez-vous en février pour le vrai verdict. En attendant, chapeau, Désiré : 10 mots pour l’éternité.

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