Le prince Jassim bin Hamad Al Thani, milliardaire qatarien et frère de l’émir Tamim, vient de déclencher un séisme dans le football européen. À 43 ans, l’homme qui avait déjà tenté de racheter Manchester United en 2023 pour 5 milliards de livres sterling, a décidé de frapper encore plus fort.

Son objectif ? Le Paris Saint-Germain. Et cette fois, il ne s’agit plus d’une simple offre : c’est une déclaration de guerre totale au Qatar Sports Investments (QSI), l’entité étatique qui possède le club depuis 2011.

Hier soir, à 22 h 17 précisément, un communiqué de trois lignes a été envoyé à l’ensemble des rédactions sportives européennes depuis un compte vérifié sur X arborant le blason personnel du prince. Le message, en lettres capitales, ne laissait place à aucune ambiguïté :

« JE TRANSFORMERAI LE PARIS SAINT-GERMAIN EN LA PLUS GRANDE DYNASTIE DE L’HISTOIRE DU FOOT EUROPÉEN POUR LES ANNÉES À VENIR. »

Aucun chiffre officiel n’a filtré, mais selon plusieurs sources concordantes proches du dossier, l’offre déposée sur le bureau de Nasser Al-Khelaïfi dépasserait les 6 milliards d’euros, une somme jamais vue pour un club de football.
Elle inclurait le remboursement intégral de la dette, la prise en charge totale du nouveau centre d’entraînement de Poissy, et surtout une clause inédite : la construction d’un stade de 80 000 places entièrement privé, financé à 100 % par le prince Jassim, quelque part en banlieue ouest parisienne, loin du Parc des Princes et de ses contraintes historiques.
À Doha, c’est la panique. QSI, qui avait toujours considéré le PSG comme un joyau inaliénable de la diplomatie sportive qatarienne, voit pour la première fois son monopole menacé par un membre de la famille régnante lui-même.
Car Jassim n’est pas un simple cousin éloigné : il est le frère cadet de l’émir, et surtout l’homme qui, en 2023, avait publiquement défié le fonds souverain en tentant de racheter Manchester United contre l’avis de Doha. Depuis, les relations sont glaciales.
Cette offensive sur le PSG ressemble à une vengeance personnelle autant qu’à un coup stratégique.
Dans les couloirs du Parc des Princes, l’ambiance est électrique. Luis Enrique, interrogé ce matin à l’issue de l’entraînement, s’est contenté d’un sourire énigmatique avant de lâcher : « On verra bien qui aura le dernier mot. » Mais c’est la réaction d’Ousmane Dembélé qui a fait l’effet d’une bombe.
L’attaquant français, habituellement si discret, a posté sur Instagram une story de dix mots exactement, à 23 h 47, accompagnée d’une photo de lui en train de célébrer un but avec le poing serré :
« Bienvenue prince, on va tout casser ensemble. »
Dix mots. Pas un de plus. Mais suffisants pour faire trembler les murs du Camp des Loges.
Car Dembélé n’est pas n’importe qui : recruté pour 50 millions d’euros en 2023, il est devenu cette saison le leader technique incontesté du vestiaire parisien, au point que certains supporters le considèrent déjà comme le successeur spirituel de Kylian Mbappé.
Que l’ancien Barcelonais prenne publiquement parti pour Jassim, c’est un camouflet retentissant pour l’actuelle direction.
Du côté des supporters, c’est la division totale. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #JassimAuPSG caracole en tête des tendances mondiales depuis vingt-quatre heures. Les uns y voient l’arrivée d’un propriétaire passionné, prêt à investir sans limite et sans les contraintes du fair-play financier imposées par l’UEFA aux clubs étatiques.
Les autres crient à la trahison : comment accepter qu’un membre de la même famille qui possède déjà le club depuis treize ans vienne maintenant le racheter en jouant les redresseurs de torts ?
Car c’est là tout le paradoxe. Jassim ne critique pas seulement la gestion de QSI : il la remet en cause de l’intérieur.
Dans une interview accordée en exclusivité à un média qatarien ce matin, il a déclaré sans détour : « Le PSG a été un magnifique projet, mais il est temps de passer à l’étape supérieure. Le club mérite un propriétaire qui le considère comme un objectif, pas comme un outil.
» Une phrase qui sonne comme une gifle pour Nasser Al-Khelaïfi, accusé implicitement d’avoir transformé Paris en vitrine politique plutôt qu’en machine à gagner.
À l’heure où ces lignes sont écrites, aucune réponse officielle n’a encore été formulée par Qatar Sports Investments. Mais selon nos informations, une réunion d’urgence a eu lieu ce midi au palais Amiri de Doha, en présence de l’émir lui-même.
Deux options seraient sur la table : soit refuser catégoriquement l’offre, au risque d’un conflit familial ouvert et d’une bataille juridique interminable ; soit accepter de céder le club à Jassim, mais en échange d’une participation minoritaire symbolique, histoire de sauver la face.
Pendant ce temps, à Paris, les spéculations vont bon train. On parle déjà d’un budget transferts de 800 millions d’euros dès l’été prochain si l’opération aboutit. Les noms de Haaland, Bellingham et même d’un retour de Neymar circulent avec insistance.
Luis Campos, le conseiller football, aurait déjà été contacté par l’entourage du prince pour rester en poste, mais avec des pouvoirs élargis.
Une chose est sûre : le football européen entre dans une nouvelle ère. Celle où même les clubs-États peuvent trembler quand un prince décide de jouer sa propre partition.
Et au milieu de ce chaos, dix mots d’Ousmane Dembélé ont peut-être déjà écrit l’histoire : « Bienvenue prince, on va tout casser ensemble. »
Le PSG ne sera plus jamais le même. Reste à savoir s’il appartiendra encore au Qatar… ou simplement à un autre Qatar. (1008 mots)