C’est un Johann Zarco lucide mais profondément frustré qui s’est exprimé à l’issue du sprint du week-end. Le pilote français, pourtant solide tout au long des essais, n’a pas caché son agacement face à une moto qu’il juge encore trop difficile à maîtriser pour rivaliser avec les leaders. “J’ai toujours un peu cette colère de ne pas réussir à avoir le rythme des premiers”, a-t-il lâché, le regard déterminé.

Zarco explique ressentir unelimite techniquequi l’empêche de libérer tout son potentiel. “Je sens que je ne peux pas me relâcher… je n’arrive pas à mener la moto comme je l’aimerais.” Malgré une bonne vitesse sur l’ensemble du week-end, le Français avoue devoir “résister, encore et encore”, face à des adversaires capables de mieux gérer la dégradation des pneus et la stabilité en courbe. Un constat amer, surtout lorsqu’il évoquePecco BagnaiaetFabio Di Giannantonio, plus constants sur la durée.

“J’avais plus de vitesse que Pecco en fin de course, mais je manquais de gestion pour le doubler proprement”, poursuit Zarco. La frustration atteint son comble lorsqu’il raconte sa fin de sprint, piégé entre Bagnaia et Aldeguer : “Je tente de le doubler, je passe sur le vibreur, Aldeguer me dépasse… heureusement, j’ai pu le repasser sur la ligne.” Une manœuvre limite, mais qui lui permet de sauver unebelle septième place, arrachée au courage. 💪
Derrière cette performance, se cache un mélange de rage et de détermination. Zarco, connu pour sa lucidité, ne mâche pas ses mots : il veut desaméliorations concrètessur sa moto pour retrouver la confiance nécessaire en pleine course. “Dès que je garde la gestion sur l’entrée de virage, je perds au milieu du virage. Et ça, multiplié par quinze virages, c’est impossible de garder le rythme.” Une phrase qui résume toute la complexité de sa situation.

Malgré la déception, le Français garde le cap. Ses fans saluent son honnêteté et sa combativité. Car si Johann Zarco n’a pas encore retrouvé le rythme des premiers, il reste fidèle à lui-même : unguerrier de la piste, capable de tout donner, même quand la victoire semble hors de portée. Et ce feu intérieur — cette “colère” qu’il évoque — pourrait bien être l’étincelle de son retour au sommet. 🔥🇫🇷