AVERTISSEMENT DE CONTENU :Cette publication analyse les crimes de guerre commis dans les camps de concentration de Majdanek, Płaszów et Auschwitz. Objectif : uniquement éducation et mémoire historique.
Alicia Orlowski (1903-1976) :Le « garçon manqué » Majdanek, l’un des gardiens les plus brutaux de la Shoah
Née à Berlin le 30 septembre 1903, Alice Orlowski est devenue un nom qui fait encore frissonner les survivants de l’Holocauste.

1941-1942 : Garde au camp de femmes de Ravensbrück.
Octobre 1942 : transféré àMajdanekprès de Lublin.
Là, les prisonniers lui ont donné le surnom“Votre Dame”(en polonais pour « garçon manqué ») en raison de ses cheveux courts, de sa démarche masculine et de sa voix dure.
Orlowski, une grande buveuse de vodka, était souvent ivre lorsqu’elle avait des colères sadiques : elle battait les prisonniers avec une cravache ou leur donnait des coups de pied avec ses bottes noires jusqu’à ce qu’ils meurent.

Avril 1944 – fin 1944 : servi dansPlaszowet puisAuschwitz-Birkenau, où sa réputation de cruauté l’a précédée.
Les survivants se souviennent d’elle riant alors qu’elle sélectionnait des personnes pour les chambres à gaz et battait les femmes enceintes jusqu’à ce qu’elles fassent une fausse couche.
Ce n’est que ces derniers mois, alors que la défaite semblait certaine, qu’il a parfois donné un morceau de pain aux prisonniers, un changement que beaucoup pensent calculé.
Demi-justice

1945 : Capturé par les Soviétiques et extradé vers la Pologne.
1947 : accusé enprocès d’auschwitzà Cracovie.
Alors que Maria Mandl fut pendue en 1948, Alice Orlowski ne reçut que15 ans– en partie à cause de son « changement de comportement » à la fin de la guerre.
1957 : Libéré après avoir purgé seulement 10 ans.
Il a déménagé en Allemagne de l’Ouest et a vécu tranquillement à Cologne.
Derniers mots et une mort sans larmes

1973 : Tout en travaillant, il murmure que « seulement la moitié du travail » a été fait, faisant référence à l’extermination des Juifs.
Arrêtée pour incitation à la haine, elle a purgé huit mois de prison sur dix.
1975 : De nouveau accusé dans leLe troisième procès de Majdaneken Allemagne de l’Ouest.
Avant la fin du procès, le21 mai 1976, Alice Orlowski est décédée d’une insuffisance cardiaque à 72 ans, libre et sans exprimer un seul remords.

Personne n’a pleuré Alice Orlowski.
Seules les cicatrices subsistent sur les corps et les âmes de ses victimes.
Son nom est conservé aujourd’hui dansMusée Maxadanek MaxadankouiYad Vashem– non pas par honneur, mais pour avertir que le mal peut mourir dans un lit tandis que ses victimes meurent dans des chambres à gaz.