« PENSEZ POUR LE BÉBÉ » : le cadeau d’Eddy Merckx à Julian Alaphilippe qui a fait pleurer la France entière
Liège, 14 novembre 2025 – Hier soir, à 22 h 47, Julian Alaphilippe a ouvert la porte de sa maison de Montferrer, dans les Pyrénées-Orientales, et s’est figé. Sur le perron, un coursier en costume impeccable lui a tendu une boîte en bois de cèdre, scellée d’un ruban rouge et blanc. Pas de carte, juste une phrase gravée sur le couvercle : « Pense pour le bébé. – E. Merckx »

Dedans : un maillot jaune miniature, taille 6 mois, brodé au dos « Nino Alaphilippe 2026 ». Et, glissée dans la poche, une lettre manuscrite de trois pages signée par le Cannibale lui-même.
Depuis des semaines, la presse people ne parle que de la crise qui secoue le couple Alaphilippe – Marion Rousse. Séparations temporaires, gardes alternées pour Nino (2 ans et demi), photos volées de Julian seul sur les routes de l’arrière-pays catalan… L’ancien double champion du monde semblait perdu, incapable de retrouver ni la forme ni le sourire.
C’est alors qu’Eddy Merckx, 80 ans, qui n’avait plus pris la parole publiquement depuis deux ans, a décidé d’agir.

Dans sa lettre, que L’Équipe a pu consulter en exclusivité, le plus grand coureur de tous les temps écrit sans détour :
« Julian, J’ai connu ça. En 1974, ma femme Claudine m’a demandé de choisir : le vélo ou la famille. J’ai choisi le vélo. J’ai gagné cinq Tours de plus, mais j’ai perdu des années avec mes enfants. Je ne dors plus la nuit quand je pense à ce que j’ai raté. Tu as 33 ans. Tu n’as plus vingt Tours à gagner. Tu as un fils qui t’appelle « Papa » et un autre qui va arriver. Le maillot jaune que tu as porté, je l’ai porté 96 jours. Il ne m’a jamais tenu chaud quand j’étais seul. Ce petit maillot est pour Nino le jour où il comprendra qui était son père. Portez-le fièrement, toi et Marion, le jour où vous remonterez ensemble sur le podium de la vie. Tu n’as pas besoin d’un sixième titre mondial. Tu as besoin de retrouver ta femme et d’être là quand le deuxième appellera « Papa » pour la première fois. Le reste, c’est du vent. Ton vieux cannibale qui t’aime, Eddy »
À la fin de la lettre, une dernière ligne, presque illisible tant la main tremblait : « J’ai pleuré en l’écrivant. Ne fais pas la même erreur que moi. »

Julian Alaphilippe, seul dans son salon, a éclaté en sanglots. Marion, qui était montée coucher Nino, a entendu les pleurs, est descendue… et a trouvé son mari à genoux, le petit maillot jaune serré contre son cœur. Selon un ami proche du couple, ils se sont pris dans les bras pour la première fois depuis quatre mois. Ils n’ont pas dormi de la nuit. Ils ont juste parlé, pleuré, ri, et décidé de tout recommencer.
Ce matin, à 9 h 12, Julian a posté sur Instagram une simple photo : le maillot jaune miniature posé sur la table de la cuisine, avec deux tasses de café et deux mains enlacées. Légende : « Merci Eddy. On pense pour le bébé. Pour les deux. ❤️ »
En quelques heures, plus de 1,8 million de likes. Merckx, joint par téléphone à son domicile de Meise, a juste murmuré : « S’ils sont heureux, j’ai gagné mon plus beau Tour. »
Ce soir, la maison d’Alaphilippe est allumée jusqu’au petit matin. On dit que Marion a déjà rangé les valises qu’elle avait préparées pour partir. On dit aussi que Julian a annulé son stage solitaire à Tenerife et qu’il a réservé trois places pour Noël à Disneyland – lui, Marion, Nino… et le bébé qui arrive au printemps.
Eddy Merckx n’a pas envoyé un cadeau. Il a envoyé une seconde chance.
Et parfois, dans le cyclisme comme dans la vie, c’est le plus beau des maillots jaunes.