Tragédie au Pays de Galles : un bébé de 9 mois meurt après une attaque de chien – sa mère s’effondre de chagrin💔

Tragédie au Pays de Galles : Un Bébé de 9 Mois Décède Après une Attaque de Chien

Par Sophie Ellis, Correspondante Internationale

Rogiet, le 12 novembre 2025 – Dans le paisible village de Rogiet, niché dans le comté du Monmouthshire au sud-est du Pays de Galles, une tragédie inimaginable a brisé l’innocence d’une famille et ébranlé une communauté entière. Le dimanche 2 novembre dernier, vers 18 heures, un bébé de 9 mois, prénommé selon des sources proches Elias, a succombé à ses blessures après une attaque fulgurante par le chien de la famille. L’animal, un compagnon fidèle depuis des années, a été sédaté sur place et euthanasié peu après par un vétérinaire. Ce drame, survenu dans une maison modeste aux façades de brique rouge typiques de la région, relance un débat national sur la sécurité domestique et les risques invisibles des animaux de compagnie. Alors que l’enquête suit son cours, les habitants de ce bourg de 2 500 âmes, bordé par les eaux calmes de l’estuaire de la Severn, tentent de surmonter un deuil collectif qui les laisse orphelins d’espoir.

Les faits, reconstitués par la police de Gwent et rapportés par la BBC, se sont déroulés en un instant qui a basculé l’existence des parents, un couple d’enseignants dans la trentaine, vivant là depuis cinq ans. Elias, ce petit bout de joie aux joues roses et aux premiers pas chancelants, jouait sur un tapis de jeu dans le salon lorsque l’attaque s’est produite. Le chien, un mélange de retriever et de berger âgé de 7 ans – race non interdite mais connue pour sa force imprévisible en cas de stress –, aurait été pris de panique. Selon des témoignages de voisins recueillis par la presse locale, des feux d’artifice illégaux, allumés pour célébrer la fin d’une fête villageoise, ont retenti dans le jardin adjacent. “On entendait les chiens aboyer en plus des détonations”, confie une riveraine, Mme Jenkins, 62 ans, qui a vu les gyrophares illuminer la rue ce soir-là. “C’était comme un orage de pétards, et soudain, les cris… Effroyables.” L’animal, effrayé par les explosions, se serait rué sur l’enfant, le mordant au visage, au torse et aux membres. Les morsures, profondes et multiples, ont provoqué une hémorragie massive et un traumatisme crânien fatal. Malgré l’intervention immédiate des parents – le père, un professeur de mathématiques, aurait tenté de maîtriser le chien à mains nues –, Elias n’a pas survécu. Les secours, arrivés en hélicoptère médicalisé depuis Cardiff, n’ont pu que constater le décès sur place.

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La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans ce village où tout le monde se connaît, où les dimanches se passent à l’église Saint Mary ou au pub The Coach and Horses. “C’est un choc profond et intense qu’une telle chose puisse se produire au sein de notre paisible communauté”, a déclaré le conseiller local, Gareth Owens, la voix nouée lors d’une conférence de presse improvisée devant la mairie. “Un bébé est une source immense de joie et d’amour, et perdre un bébé dans ces circonstances est tout simplement terrible.” Les fleurs ont commencé à s’amonceler dès le lendemain : des roses blanches nouées de rubans bleus, des peluches usées et des cartes manuscrites posées au pied de la grille du jardin familial. Une veillée silencieuse s’est tenue le vendredi soir, illuminée par des lanternes chinoises flottant sur l’estuaire, où plus de 200 personnes – soit près d’un dixième de la population – se sont recueillies. Parmi elles, la mère d’Elias, Sarah, 34 ans, soutenue par sa sœur. “Il avait juste commencé à gazouiller ‘mama’ la semaine dernière”, a-t-elle murmuré à un journaliste de Wales Online, les yeux vides de toute lumière. “Comment un être aussi pur peut-il partir comme ça ? Le chien… C’était notre gardien, notre ami. On l’avait depuis avant les enfants.”

Ce drame n’est pas isolé ; il s’inscrit dans une vague alarmante d’incidents impliquant des chiens au Royaume-Uni. Selon les statistiques du Kennel Club, les attaques mortelles ont augmenté de 35 % en cinq ans en Angleterre et au Pays de Galles, passant de 16 cas en 2020 à 22 en 2024. Sept décès ont été recensés rien qu’en 2023, souvent chez des enfants vulnérables. Les experts pointent du doigt une combinaison de facteurs : l’hybridation incontrôlée de races – comme les croisements avec des molosses américains –, un manque de socialisation précoce et des propriétaires dépassés par la garde. “Les feux d’artifice, c’est un déclencheur classique pour les chiens anxieux”, explique le Dr. Emily Hargrove, vétérinaire à Newport, interrogée par ITV. “Mais le vrai problème, c’est l’absence de formation. Un animal de 30 kilos peut causer des ravages en secondes.” Au Pays de Galles, où 40 % des foyers possèdent un chien, les autorités ont réagi en urgence : une campagne de sensibilisation “Safe Paws” a été lancée le 5 novembre, avec des ateliers gratuits sur la gestion du stress canin dans les centres communautaires. Le gouvernement gallois envisage aussi un durcissement des interdictions de races, incluant potentiellement les Staffordshire bull terriers, souvent impliqués dans 20 % des cas graves.

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Pour la famille d’Elias, le deuil est un gouffre béant. Le père, Mark, a pris un congé maladie indéfini, hanté par les images de cette soirée maudite. “On faisait confiance à ce chien comme à un membre de la famille”, a-t-il confié à des proches, selon le South Wales Argus. “Il jouait avec Elias tous les jours, le léchait tendrement. Et puis… ce bruit infernal dehors.” Psychologiquement, le couple fait face à un “syndrome de culpabilité survivante”, comme le décrit la psychologue locale, Dr. Fiona Rees, qui offre des sessions gratuites aux riverains. “Les parents se demandent ‘et si j’avais fermé la porte plus tôt ?’ C’est dévastateur.” La communauté, solidaire, a lancé une cagnotte en ligne qui a récolté 15 000 livres en 48 heures, destinées à un fonds pour la prévention des accidents domestiques. Des écoles du coin ont annulé les cours le lendemain, et les enfants, encore sous le choc, ont dessiné des anges ailés pour “le petit Elias au ciel”.

Cette tragédie interroge notre rapport aux animaux : compagnons inconditionnels ou bombes à retardement ? “Tant de familles ont des animaux de compagnie. On leur fait confiance parce qu’on les connaît, on se dit toujours que ça n’arrivera jamais”, témoigne une habitante au micro de la BBC. Pourtant, les faits parlent : en France voisine, 250 000 morsures sont recensées annuellement, dont 20 % graves chez les moins de 15 ans. Au Royaume-Uni, le ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, a promis une réforme législative d’ici 2026, inspirée par des cas comme celui de l’influenceuse Bella Culley, morte en escaladant une montagne galloise en 2024 – un rappel que la nature, qu’elle soit animale ou sauvage, reste imprévisible.

Dix jours après, Rogiet pleure encore. Les feux d’artifice sont interdits jusqu’à nouvel ordre, et les promenades canines se font sous surveillance accrue. Elias, ce bébé aux yeux rieurs, repose désormais au cimetière de Magor, sous un ciel gallois plombé de nuages. Sa perte n’effacera pas les rires partagés, mais elle grave une leçon amère : dans l’intimité d’un foyer, la vigilance est le seul rempart contre l’horreur. Pour Sarah et Mark, le chemin du deuil est long, mais la communauté, unie dans la peine, leur tend les bras. “Il nous manque, notre petit rayon”, conclut Sarah, serrant une photo froissée contre son cœur. Dans ce coin de Galles où la mer murmure des secrets anciens, un ange veillera désormais sur les innocents.

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