Un Chien Qui Se Noie Pend Désespérément et Espère Être Sauvé – Essayez de Ne Pas Pleurer Lorsque Vous Voyez Sa Réaction Lorsque les Secours Arrivent…

Par Camille Dubois, Chroniqueuse Animaux et Héros du Quotidien
Saint-Malo, le 12 novembre 2025 – Dans les eaux glaciales de la Manche, au large de la plage du Sillon à Saint-Malo, un drame silencieux s’est joué sous un ciel plombé de novembre. Un chien, un berger australien nommé Luna, âgé de 4 ans, se débattait pour sa vie, suspendu à une corde effilochée accrochée à un rocher, les pattes avant battant l’air, le museau à peine hors de l’eau. Ses yeux, deux billes d’ambre suppliantes, fixaient l’horizon avec une intensité qui semblait crier : « Ne m’abandonnez pas. » Ce n’était pas un accident ordinaire. Luna, échappée lors d’une promenade matinale, avait glissé sur les algues traîtresses d’un brise-lames, tombant dans une anse où le courant furieux l’entraînait vers le large. Pendant 27 minutes – un temps infini pour un animal de 25 kilos –, elle a lutté, son corps tremblant d’épuisement, ses aboiements rauques se muant en gémissements désespérés. Mais ce qui a suivi, capturé par un drone de touriste et une vidéo virale vue 48 millions de fois en trois jours, a transformé cette scène d’horreur en un miracle d’humanité : la réaction de Luna, entre larmes canines et câlins frénétiques, lorsque les sauveteurs l’ont hissée à bord. Un moment qui brise les cœurs les plus durs et rappelle pourquoi, parfois, l’espoir flotte même quand tout coule.

Tout a commencé à 7h12, ce matin brumeux où Marie-Laure Le Gall, 52 ans, promeneuse fidèle du quartier de Paramé, attachait Luna à un poteau le temps de ramasser un café. « Elle était excitée, comme toujours, à renifler les embruns », raconte-t-elle, la voix encore nouée, assise dans le salon de la SPA locale où Luna récupère. Un coup de vent, une laisse mal fixée, et la chienne, curieuse, s’élance vers les rochers. Marie-Laure hurle, court, mais la marée montante avale déjà la silhouette rousse. Luna, paniquée, tente de nager vers le rivage, mais le courant la plaque contre un amas de pierres glissantes. Une corde de pêche abandonnée, vestige d’un vieux casier, s’enroule autour de son collier. Miracle ou malédiction ? Elle reste suspendue, la tête hors de l’eau, mais incapable de grimper. « J’ai cru la voir couler dix fois », sanglote Marie-Laure, qui alerte les pompiers via le 18.
Les secours arrivent en 12 minutes – un record pour la caserne de Saint-Malo, mobilisée par le chef de brigade, le lieutenant Yann Keravec. Mais l’accès est infernal : falaises abruptes, vagues de 2 mètres, vent à 60 km/h. « On voyait ses yeux. Ils brillaient comme des phares dans la brume », confie Keravec, 38 ans, père de deux enfants et sauveteur expérimenté. Deux options : l’hélitreuillage, trop risqué avec le rotor, ou l’approche en zodiac. C’est Théo Martin, 29 ans, plongeur volontaire et ancien marin-pêcheur, qui prend la barre. Armé d’une perche et d’un gilet de sauvetage canin, il fend les vagues, criant : « Tiens bon, ma belle ! » Luna, à bout de forces, lève une patte faiblement, comme un salut. La vidéo, filmée par un drone de vacancier belge, montre le moment précis où Théo attrape la corde. Luna pousse un gémissement aigu, presque humain, puis, quand les bras du sauveteur l’enlacent, elle explose : un torrent de léchages frénétiques, des tremblements convulsifs, et – phénomène rare capturé en gros plan – des larmes canines, ces sécrétions lacrymales que les vétérinaires attribuent au stress extrême. « Elle m’a regardé comme si j’étais un dieu. Puis elle s’est blottie, la tête contre mon cœur », raconte Théo, ému aux larmes lui-même.

À bord, l’équipe lui administre de l’oxygène, l’enveloppe dans une couverture thermique. Luna, hypothermique à 35°C, reprend vie lentement. Ses premiers mouvements ? Un coup de langue sur la main de Keravec, puis un regard vers le rivage où Marie-Laure, effondrée, attend. La vidéo culmine sur leur réunion : Luna, encore trempée, boitant sur le sable, court – oui, court – vers sa maîtresse, s’effondre dans ses bras, et reste là, immobile, comme pour dire : « Je suis revenue. » Les pompiers, d’ordinaire stoïques, pleurent. Les passants applaudissent. Les réseaux sociaux s’enflamment : #LunaSauvée domine les tendances mondiales, avec des montages émouvants sur TikTok et des pétitions pour équiper les plages de gilets canins.
Mais au-delà de l’émotion, ce sauvetage soulève des questions. Pourquoi tant de cordes abandonnées ? Pourquoi les laisses ne sont-elles pas plus sécurisées ? La mairie de Saint-Malo annonce des mesures : 50 panneaux d’alerte, des cours gratuits de premiers secours canins, et un fonds « Luna » pour équiper les refuges. La SPA, débordée par les dons (120 000 € en 48 heures), adopte Luna comme ambassadrice. « Elle a survécu 27 minutes. C’est un miracle, mais aussi un avertissement », déclare la vétérinaire en chef, Dr. Sophie Le Roux.
Aujourd’hui, Luna dort sur un coussin brodé « Rescapée de la Manche » dans la maison de Marie-Laure. Elle boite encore, mais ses yeux brillent à nouveau. Et quand Théo passe la voir, elle bondit – oui, bondit – pour un câlin. « Elle m’a appris que l’espoir, même pendu à une corde, ne meurt jamais », dit-il. Essayez de ne pas pleurer ? Impossible. Luna n’est pas qu’un chien. Elle est la preuve vivante que, parfois, l’amour sauve tout.