
404 ERROR : GOUVERNEMENT NOT FOUND ! Le “moine soldat” est tombé. Le budget recettes a été rejeté avec une violence inouïe : 404 contre 1. Le Premier ministre Lecornu est désavoué, et derrière lui, c’est Emmanuel Macron qui n’a plus aucune majorité, plus aucun souffle.
On parle déjà de “loi spéciale” pour maintenir l’État en survie artificielle, comme un pays en faillite. Pendant ce temps, le Président rêve de 2032… Déconnecté ? Le mot est faible. Découvrez les coulisses de ce naufrage politique qui nous concerne tous. Cliquez ici pour l’analyse choc de la situation
Lundi 24 novembre, une date qui restera gravée dans les annales parlementaires comme celle d’un naufrage absolu. Ce n’est pas juste une défaite politique, c’est une déroute, une humiliation publique, un désaveu cinglant qui résonne comme le glas d’une méthode de gouvernement à bout de souffle.
Sébastien Lecornu, le Premier ministre que l’on présentait comme le “moine soldat” capable de discipliner l’Assemblée, vient d’essuyer un revers d’une violence inédite sous la Ve République.
Les chiffres donnent le vertige et se passent presque de commentaires : 404 voix contre, 1 voix pour. Oui, vous avez bien lu. Sur 577 députés, un seul élu (Harold Huwart du groupe Liot) a validé la copie budgétaire du gouvernement. C’est du jamais vu.
C’est un score de république bananière, mais inversé : l’unanimité s’est faite contre l’exécutif.
Le “Budget Frankenstein” que Personne ne Voulait
Comment en est-on arrivé là ? Ce budget, qualifié de “Frankenstein” par les oppositions (LFI et RN en tête), était mort-né.
Bricolé à la hâte, cousu de fils blancs, coupé et recousu au gré d’amendements contradictoires, il est devenu une créature difforme qui a fini par révulser tout le monde, y compris ses propres géniteurs.
Les macronistes eux-mêmes, censés être le socle de la majorité, se sont abstenus ou ont disparu au moment du vote, refusant de cautionner ce monstre législatif.
Les socialistes, pourtant tentés par le compromis et prêts à bien des contorsions pour se rapprocher du pouvoir, ont fini par jeter l’éponge, estimant que le compte n’y était pas. Le “bloc central” a explosé en vol.
Éric Coquerel, président LFI de la commission des finances, a résumé la situation avec une lucidité cruelle : “La politique de Macron est tellement minoritaire qu’elle ne tient plus qu’à une seule voix.” Le roi est nu, et son Premier ministre avec lui.
Lecornu : Le Mythe du “Moine Soldat” Effondré
Sébastien Lecornu nous avait vendu le “temps des discussions”, le compromis, la main tendue. Quelle blague. Sa stratégie s’est révélée être une impasse totale. Il a cru pouvoir contourner la politique, “dépolitiser” les ministres, responsabiliser le Parlement sans donner de cap clair.
Résultat ? Il s’est retrouvé coincé entre un gouvernement qui expédie les affaires courantes et un exécutif qui feint d’avoir encore un projet.
Les oppositions se régalent. À droite, on l’accuse d’aplat-ventrisme. À gauche, on célèbre l’échec d’un texte sans colonne vertébrale. Lecornu tente bien de faire bonne figure, affirmant devant Matignon qu’il y a “toujours une majorité pour voter un budget” et blâmant le “cynisme” des extrêmes. Mais personne n’est dupe.
Chercher des coupables quand on perd 404 à 1, c’est refuser de voir la réalité en face.
Vers la “Loi Spéciale” : La France sous Perfusion

Alors, que va-t-il se passer ? Le rejet est tel qu’imaginer une adoption miraculeuse d’ici Noël relève de la science-fiction. Le 49.3 ? Lecornu s’était juré de ne pas l’utiliser, mais il risque de devoir ravaler sa promesse, au prix d’une crise politique encore plus grave.
Sinon, il reste l’option du pire : la “loi spéciale”. C’est la roue de secours de la Constitution, le mode “survie”. Cela permettrait à l’État de continuer à lever l’impôt et payer les fonctionnaires début 2026, mais interdirait toute nouvelle dépense.
L’État serait en pilotage automatique, figé, incapable d’investir ou d’agir. Une France à l’arrêt, gérée au jour le jour. C’est une perspective effrayante pour nos services publics déjà exsangues, mais c’est désormais le scénario le plus crédible.
Macron : Le Déni Jusqu’au Bout
Et pendant que la maison brûle, que fait Emmanuel Macron ? Il regarde ailleurs. Toujours au plus bas dans les sondages, isolé, détesté, le Président semble vivre dans une bulle.
On le dit obsédé par son bilan, rêvant même d’un retour en 2032 (une idée qui fait sourire ou grincer des dents, selon le camp).
Il se réfugie dans l’international, fuyant les affaires intérieures devenues ingérables. Mais cette fuite en avant ne trompe personne. Macron voulait “faire de la politique autrement”, il a fini par casser le jouet institutionnel. Sa majorité est réduite à peau de chagrin, et son autorité n’est plus qu’un souvenir.
Ce vote historique du 24 novembre n’est pas un simple accident de parcours. C’est le symptôme terminal d’un régime qui n’a plus de souffle, plus de direction, et plus de légitimité parlementaire.
La France entre dans une zone de turbulences inconnue, et le commandant de bord semble avoir lâché les commandes. Attachez vos ceintures, l’atterrissage va être violent.