« Vous ne subirez aucune répercussion ni punition. Notre seul souhait est de retrouver Arnie… » : La Famille Augmente la Récompense à 50 000 € pour le Chien Disparu qui a Conquis les Cœurs
Paris, 17 novembre 2025 – Une phrase simple, chargée d’un désespoir poignant, a envahi les réseaux sociaux et les cœurs de millions de Français ce matin. « Vous ne subirez aucune répercussion ni punition. Notre seul souhait est de retrouver Arnie… », a plaidé la famille Martin, originaire de Lyon, dans un appel désespéré lancé sur Facebook et Instagram. Arnie, leur golden retriever de 5 ans, adoré pour son regard espiègle et ses cabrioles virales, a disparu depuis le 10 novembre lors d’une promenade dans le parc de la Tête d’Or. Et pour le ramener, les Martin viennent d’augmenter la récompense à un montant faramineux : 50 000 euros. Un geste qui dépasse l’entendement, mais qui reflète l’amour incommensurable pour ce compagnon à quatre pattes devenu un symbole d’espoir et de solidarité nationale.

Tout a commencé par une banalité cruelle. Le 10 novembre, vers 17 h, Sophie Martin, 38 ans, infirmière en pédiatrie, promenait Arnie avec ses deux enfants, Léo (10 ans) et Emma (7 ans). Le chien, pucé et portant un collier GPS, s’est soudain échappé en poursuite d’un écureuil. « Il est si joyeux, si confiant… On n’a pas vu le danger », raconte Sophie, les yeux rougis par les larmes, lors d’une interview accordée à BFM TV cet après-midi. Malgré les recherches immédiates – appels, tracts distribués, drones engagés –, Arnie reste introuvable. Le GPS ? Retrouvé abandonné près d’un banc, comme si quelqu’un l’avait retiré. Les soupçons de vol se font jour : les golden retrievers, ces « anges dorés », sont souvent ciblés par des réseaux de trafic illégal pour la revente ou l’élevage clandestin.
Face au silence assourdissant, la famille a multiplié les efforts. D’abord 5 000 euros de récompense, puis 10 000, et maintenant 50 000 – une somme colossale, puisée dans les économies, un prêt familial et une cagnotte en ligne qui a déjà récolté 12 000 euros en 24 heures. « Cet argent n’est rien comparé à Arnie », insiste Pierre Martin, 42 ans, ingénieur en aéronautique et père de famille. « Il n’est pas un chien, c’est notre fils à poils. Il nous a aidés à surmonter la maladie de Léo – une leucémie en rémission –, en venant se blottir contre lui pendant les chimios. Arnie guérit les âmes. » La phrase clé de leur appel, diffusée en vidéo virale (1,2 million de vues en une journée), est un plaidoyer pour la clémence : « Si vous l’avez pris par erreur, par besoin, ou même pour le revendre, rapportez-le. Pas de questions, pas de poursuites. Juste Arnie, vivant et heureux. »

L’émotion est palpable. Arnie n’est pas un inconnu : sa page Instagram (@ArnieTheGoldenJoy) compte 250 000 abonnés, nourrie de vidéos hilarantes – Arnie sautant dans les flaques, Arnie « dansant » sur de la musique reggae, Arnie consolant Léo après une séance d’hôpital. « Il est une star des réseaux, un ambassadeur de la joie canine », explique Sophie. Depuis sa disparition, les hommages affluent : des milliers de partages, des affiches dans tous les quartiers de Lyon, des recherches organisées par des bénévoles de la SPA et de la Fondation 30 Millions d’Amis. Même Emmanuel Macron a retweeté l’appel depuis l’Élysée : « La France est avec vous. Retrouvons Arnie. #PourArnie ». Des célébrités comme Omar Sy (« Mon cœur saigne pour vous. 5 000 € de ma poche pour la récompense ! ») et Kylian Mbappé (« Les chiens, c’est la famille. Force à vous ») ont amplifié le message.
Mais derrière l’élan solidaire, une angoisse sourde. Les experts en disparitions animales, comme ceux de la brigade canine de la police nationale, estiment que 30 % des chiens volés ne reviennent jamais. « Augmenter la récompense est risqué : cela attire les escrocs », met en garde Véronique Mégnin, présidente de l’ICAD (Identification des Carnivores Domestiques et Animaux de Compagnie). Pourtant, les Martin persistent : « Mieux vaut risquer l’arnaque que de ne rien tenter. Arnie mérite ça. » Des indices émergent : un appel anonyme hier soir signalant un golden retriever vu près de Vienne, en Isère ; une photo floue sur un site de revente clandestine en Belgique. La famille a engagé un détective privé, financé par la cagnotte, et collabore avec Interpol pour tracer les réseaux transfrontaliers.
Ce soir, à Lyon, une veillée aux chandelles illumine le parc de la Tête d’Or. Des centaines de personnes, tenant des photos d’Arnie, chantent « Who Let the Dogs Out » en boucle. Léo, le petit survivant, serre un peluche en forme de golden : « Arnie reviendra. Il sait qu’on l’aime. » Sophie, micro en main, répète la phrase comme un mantra : « Vous ne subirez aucune répercussion ni punition. Notre seul souhait est de retrouver Arnie… »
Dans un monde où les drames humains saturent les infos, l’histoire d’Arnie rappelle une vérité simple : les animaux ne sont pas des possessions, mais des âmes qui nous sauvent. 50 000 euros ? C’est le prix d’un miracle. La famille Martin n’abandonnera pas. Et la France, touchée au cœur, prie pour que le golden retriever rentre la queue en trompette. Parce que retrouver Arnie, ce n’est pas juste ramener un chien : c’est restaurer un peu de joie dans un monde trop gris.