🩸 VÉRITÉ HORRIFIANTE : Derrière son doux sourire se cachait la tueuse en série la plus meurtrière d’Italie — la femme qui transformait ses victimes en savon et en gâteaux au thé

Dans les ruelles paisibles de Correggio, une petite ville du nord de l’Italie, personne n’aurait pu imaginer que derrière la façade d’une femme souriante, maternelle et respectée, se cachait l’une des figures les plus terrifiantes de l’histoire criminelle européenne. Son nom : Leonarda Cianciulli, surnommée plus tard La saponificatrice de Correggio.
Entre 1939 et 1940, cette femme au visage doux, connue pour sa générosité, a commis une série de meurtres atroces, transformant littéralement ses victimes… en savon et en gâteaux.

🕯️ Une enfance marquée par la malédiction

Leonarda Cianciulli est née en 1893, dans la région de Campanie. Dès le début, sa vie fut placée sous le signe du malheur. Elle affirmait que sa mère, forcée d’épouser son père après un viol, la haïssait et lui aurait jeté une malédiction dès sa naissance.
Son enfance fut marquée par la pauvreté, la violence et la superstition. Très jeune, elle tenta à plusieurs reprises de se suicider, persuadée que le destin lui réservait une vie de souffrances.

Lorsqu’elle épousa un modeste employé, Raffaele Pansardi, contre la volonté de sa famille, elle affirma que la malédiction maternelle s’était renforcée. Après plusieurs fausses couches et la mort tragique de plusieurs de ses enfants, Leonarda sombra peu à peu dans l’obsession : elle devait à tout prix protéger ceux qui lui restaient, même si cela signifiait faire un pacte avec le diable.

🏠 La mère aimante devenue sorcière

Dans les années 1930, le couple s’installa à Correggio, où Leonarda ouvrit une petite boutique. Sa gentillesse, sa capacité à écouter et à “prédire l’avenir” grâce à la lecture des lignes de la main lui valurent la confiance de ses voisins.
Mais sous cette apparente bienveillance se cachait une psyché tourmentée. Leonarda croyait fermement que pour sauver ses enfants d’une mort certaine, elle devait offrir des sacrifices humains.

Elle se mit alors à s’intéresser à la magie noire et aux rituels de protection. L’idée que “le sang appelle la vie” devint pour elle une vérité absolue. Et bientôt, ses pensées prirent une tournure irréversible.

⚰️ Première victime : Faustina Setti, la vieille fille en quête d’amour

Sa première victime fut Faustina Setti, une femme âgée, seule, à la recherche d’un mari. Leonarda lui promit qu’elle lui avait trouvé un époux parfait vivant à Pola, en Croatie. Pour préparer le voyage, elle lui demanda de ne parler à personne, d’écrire des lettres à envoyer après son départ, et de venir lui dire au revoir une dernière fois.

Le 17 septembre 1939, Faustina se rendit chez Leonarda. Celle-ci lui offrit un verre de vin… dans lequel elle avait versé un puissant somnifère.
Quelques minutes plus tard, la victime perdit connaissance. Leonarda la tua avec une hache, puis découpa le corps en morceaux.

Dans son propre témoignage, glaçant, elle raconta plus tard :

“Je jetai les morceaux dans une marmite, ajoutai sept kilos de soude caustique, que j’avais achetée pour faire du savon, et je fis bouillir le tout pendant plusieurs heures, jusqu’à ce que la chair se dissolve.”

Le reste, elle le vida dans des seaux, qu’elle jeta dans les égouts.
Mais le plus horrible était encore à venir : avec la graisse recueillie, elle fabriqua du savon. Et les restes solides ? Mélangés à de la farine, du sucre et des œufs, ils servirent à préparer des gâteaux qu’elle partagea avec ses voisins et amis.

🍷 Deuxième victime : Francesca Soavi, la professeure

Encouragée par l’absence de soupçons, Leonarda passa à sa deuxième victime, Francesca Soavi, une institutrice à la retraite. Elle lui promit un poste dans une école prestigieuse à Florence.

Le 5 septembre 1940, Francesca tomba dans le même piège. Après l’avoir tuée, Leonarda reproduisit son rituel macabre. Cette fois encore, elle transforma les restes en savon et en biscuits.

“Tout comme la précédente,” déclara-t-elle sans émotion, “elle finit dans la marmite.”

Elle vendit même une partie du savon dans sa boutique, convaincue d’agir sous la protection des esprits pour sauver ses enfants.

💀 Troisième victime : Virginia Cacioppo, la chanteuse d’opéra

Sa dernière victime fut Virginia Cacioppo, une ancienne chanteuse d’opéra renommée. Séduite par la promesse d’un travail dans un théâtre à Florence, elle accepta l’aide de Leonarda.
Mais cette fois, le crime ne passa pas inaperçu. La disparition d’une femme célèbre attira l’attention.

Le 30 septembre 1940, Virginia fut assassinée de la même manière. Leonarda raconta plus tard :

“Elle était la plus belle. Sa chair était grasse et blanche. J’en fis les savons les plus fins que j’aie jamais produits. J’en offris à des voisins et à des amis.”

Ce détail glaçant, raconté avec froideur, horrifia même les enquêteurs les plus aguerris.

🕵️‍♂️ La chute de la “saponificatrice”

La nièce de Virginia, inquiète de sa disparition, prévint la police. Très vite, les témoignages menèrent à la maison de Leonarda.
Les enquêteurs fouillèrent sa boutique et découvrirent des traces humaines dans les marmites, des lettres préparées par les victimes, et des registres où étaient notés leurs biens.

Lorsqu’elle fut arrêtée, Leonarda avoua tout avec un calme dérangeant.

“Oui, je les ai tuées,” dit-elle. “Mais c’était pour sauver mes enfants. Si je devais recommencer, je le ferais sans hésiter.”